Jésus parlait à ses disciples de sa venue…
Le temps de l’Avent nous rappelle ta venue parmi nous,
Seigneur Jésus.
C’était à Bethléem,
dans l’humilité et la pauvreté de notre nature humaine.
Tu reviendras à la fin des temps, dans la gloire de ta divinité.
Mais tu viens aussi constamment dans nos vies.
Savons-nous t’accueillir ?
L’avènement ressemblera à ce qui s’est passé au temps de Noé.
Tu ne changes pas de méthode, Seigneur !
C’est toujours dans la simplicité que tu te présentes.
Tu ne veux pas t’imposer à la manière des « Grands » de la terre.
Tu continues de venir discrètement,
comme à l’époque de Noé, ou comme à Bethléem.
Les gens étaient tout à leurs affaires.
Ils n’ont pas su reconnaître les signes de Dieu
dans Noé fabriquant l’arche,
ni dans l’enfant de la crèche.
Tous les jours, à travers les événements, tu passes dans nos vies :
je me tiens à la porte et je frappe.
Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte,
j’entrerai chez lui et je prendrai mon repas avec lui (Ap. 3,2O)
Tu frappes délicatement à la porte…
Mais il y a tant de bruit en nous, tant de soucis, de projets, divers…
Que nous n’entendons pas Celui qui frappe à la porte.
Veillez donc ! Le Seigneur viendra à l’heure où vous n’y pensez pas.
Ce n’est pas pour nous faire peur que tu dis cela.
Au contraire, c’est parce que tu nous aimes
Et que tu veux nous faire vivre dans ton amitié.
Ces appels à la vigilance ne sont pas seulement pour la fin de notre vie.
Ils sont pour aujourd’hui,
pour chaque jour.
Fais-nous comprendre cela, Seigneur.
Donne-nous de veiller, de nous tenir prêts, pour ne jamais manquer ta venue.