- Des femmes soumises, des enfants obéissants… Elle est belle, l’égalité dans l’Eglise prônée par Saint Paul !
- C’est certain, les textes de Saint Paul sur la soumission des femmes ont servi de prétexte pour cautionner bien des inégalités et des préjugés. Mais comme toujours, c’est parce qu’on n’a pas voulu être attentif à ses autres propos.
- Cela me parait facile : on réécrit Saint Paul.
- Non. Mais il faut lire Saint Paul avec la clef qu’il donne lui-même : la lettre tue, mais l’esprit vivifie ! Ce n’était pas évident, à l’époque, de dire au mari « d’aimer sa femme, de ne pas être désagréable avec elle ». Voilà qui change des habitudes « machistes » de ce temps. Et de même, ce n’était pas évident d dire aux parents : « N’exaspérez pas vos enfants, vous risqueriez de les décourager. » On est loin de ce droit de vie et de mort que le père de famille possédait sur son fils.
- Peut-être bien. Mais on a l’impression que l’Eglise, par son comportement, continues de prôner la soumission de la femme. Trop de théologiens et de moralistes chrétiens trouvent dans une prétendue nature féminine la raison de son rôle second, effacé, discret…
- Les choses ont évolué. Elles évolueront encore.
- Dieu t’entende !