- Des mages, une étoile… Tout cela est bien mystérieux !
- Oui. Mais tout cela se nourrit aussi de l’Ancien Testament. L’étoile qui se lève, c’est la métaphore pour désigner le roi-messie. C’était un langage courant à l’époque. De plus, les étoiles étaient plus ou moins considérées comme des anges…
- Rien d’étonnant alors à ce qu’un astre trace dans le ciel un message de Dieu pour les hommes !
- Non, rien. En fait, cette vision du monde céleste a perduré longtemps. En France, c’est Colbert qui, en 1666, a rayé l’astrologie de l’Académie des sciences.
- Aujourd’hui pourtant, on ne peut pas dire que les sciences et l’astronomie ont balayé l’astrologie.
- C’est que, quand les repères s’effondrent, l’avenir fait peur.
- Mais de là à penser que notre destinée est inscrite dans les astres, et à nous croire téléguidé… Adieu la liberté !
- Oui. Réjouissons-nous donc de la venue de Jésus : il nous montre le chemin de notre liberté.