Chacun sait les saleurs affirmées aujourd’hui par toutes les démocraties : liberté, égalité, fraternité. Cet idéal, basé sur le droit, cache mal une autre réalité : celle où prédomine le profit, l’instinct de domination, une soif de consommation… Beaucoup (personnes, associations, communautés diverses) luttent contre la corruption, contre la fascination des biens matériels, contre les violences exercées sur les faibles.Ces efforts expriment, dans une société sécularisée, une part de l’idéal évangélique.Aujourd’hui, il nous est rappelé les exigences d’un comportement conforme aux orientations du Christ. Celles-ci ne sont pas basées sur le droit, mais sur l’amour. Il ne s’agit pas seulement, comme le souhaitait Ben Sirac, d’ « observer les commandements », mais de vivre selon la sagesse de l’Evangile : Le monde de l’argent pourrit les relations humaines ; s’en libérer, c’est vivre. La « messe » plaît moins à dieu que la fraternité ; la paix sociale exige de faire le premier pas ; La séparation imposée par le mari pour choisir une nouvelle épouse provoque chez la femme abandonnée la misère et la dépendance (l’inverse peut se produire aussi) ; ce divorce-là n’est pas tolérable.Une seule référence : Dieu est Amour. L’homme « sera » à son image.