Le tombeau vide!  Les femmes l’ont vu les premières.  Elles l’ont dit aux disciples; Pierre et jean courent à leur tour faire le même constat: il y a bien les linges, mais pas de corps.  Une absence pour dire l’éter­nelle présence et provoquer la foi! «Il vit et il crut».  Quand les yeux de chair ne voient plus, la foi ouvre le regard sur le ressuscité.

Paul nous invite à regarder vers le haut.  Depuis l’entrée du tombeau, jean pouvait voir la croix, plantée dans la terre, dressée vers le ciel.  La croix tire la terre entière vers le haut, là où le Christ ressuscité, dans l’amour du Père, fait toutes choses nouvelles.  La croix et la résurrection sont unies comme les deux faces de la même folie de Dieu, son amour infini.

La route vers le ciel se trace sur la terre; la route de la résurrection passe par le calvaire et le froid du tombeau.  La croix est notre arbre de vie, notre chemin de liberté parce que cloué sur la croix, jésus a pris sur lui le poids de nos péchés, nos vieilles dépouilles qui nous menaient vers la mort.  Maintenant tout cela est rangé, comme le linceul inutile dans un coin du tombeau.  En se levant d’entre les morts, le Christ nous entraîne avec lui jusqu’à la vie en Dieu.

Les femmes et les disciples nous ont transmis leur témoignage. À nous maintenant de devenir les témoins du ressuscité. À nous de répandre sur terre la paix, la vie, l’amour pour que les réalités d’ici-bas ressemblent déjà à celles d’en-haut.