pour la semaine qui vient… rien n’est dérisoire!


Pour la semaine qui vient…  Rien n’est dérisoire…

 

Bien sûr, en nous offrant de méditer le «Discours sur le Pain de Vie » (Jean 6), la liturgie nous invite à mieux vivre l’Eucharistie, mieux nous en nourrir, mieux la célébrer. Mais, dans la première lecture comme dans l’évangile, il s’agit de « multiplication », de surabondance à partir d’une offrande qui semble dérisoire… Que représentaient les vingt pains d’orge offerts à Elisée face à la famine qui s’abattait sur le pays ? Les cinq pains et deux poissons du jeune garçon de l’Evangile n’étaient-ils pas ridicules pour donner à manger à une foule grande, nombreuse ? L’Ecriture nous dit, en tout cas, que ce peu a été donné, offert, confié sans réticences à Celui qui peut tout… si nous y croyons.  Ces récits de miracles en disent long sur la vie de l’Eglise, et pas seulement sur l’Eucharistie. Ils sont bien sûr un appel à la générosité et  au partage, avec toutes les implications que cela devrait avoir au niveau planétaire.

Mais plus concrètement encore, au quotidien, ils nous disent que rien n’est dérisoire, et que nous ne devons jamais nous décourager devant la faiblesse de nos moyens. Lorsque les défis de l’évangélisation nous paraissent insurmontables, quand nous ne savons plus comment rejoindre les enfants en catéchèse ou comment inviter les familles à célébrer, offrons au Seigneur nos petites capacités : il saura, lui, les multiplier.

 

« Il y a, là… »

Essayons de prendre un peu de recul pour être moins stressés, moins inquiets, et devenir plus confiants… Se fier davantage au Seigneur, c’est se dire d’abord : « Il y a, là… » voir de quoi nous disposons pour répondre aux diverses missions, et confier cela au Seigneur, pour qu’il le multiplie.

 

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