« Malheur à moi si je n’annonçais pas l’Evangile ! » dit Saint Paul (2ème lecture). Et nous ? Sommes-nous convaincus, peu ou peu, que la même nécessité s’impose à nous ? Assez spontanément, nous pensons que Paul a été choisi pour ça, et qu’aujourd’hui, la même mission revient d’abord et surtout aux Evêques, aux prêtres, aux diacres, aux permanents pastoraux, donc c’est leur « travail », qui sont payés pour, et qui n’ont que ça à faire… Dans un second temps, nous nous trouvons des excuses, arguant qu’il n’est pas facile aujourd’hui de faire état de sa foi chrétienne dans un milieu professionnel plus ou moins hostile, qu’il ne serait pas bon de se faire remarquer, et que tout compte fait il vaut mieux se taire… Il n’empêche, nous voici aujourd’hui, interpellés : osons-nous proclamer la Bonne Nouvelle ? Oserons-nous, un peu plus, nous y risquer au cours de cette semaine ?